D’où venons-nous ?

Reprenant l'antique distinction entre "Églises plantées" et "Églises dressées", l'Église réformée de Bourges est officiellement reconnue comme "Église dressée" en 1556.

 

Elle fait donc partie des plus anciennes Églises qui – juste un an après celle de Paris – dispose déjà d’une organisation structurée (cultes réguliers, pasteur attitré, conseil d’anciens, diacres, etc.).

 

Quelques dates clés

 

1556 – 2006

Le 450e anniversaire de l’existence de l’Église Réformée de Bourges a donné lieu à toute une série de manifestations (exposition, concerts, conférences, culte solennel...) qui a mobilisé l’ensemble de la communauté et a contribué à redonner au protestantisme local une visibilité qu’il avait perdue.

 

1509 – 2009

Le 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin a été l’occasion d’une exposition, de trois conférences, de la pose d’une plaque à l’effigie de Calvin et d’un concert.

Mais autant ce courant réformé eut une croissance précoce (en particulier, importance du rôle joué par l’Université de Bourges dans la diffusion des idées nouvelles – luthéranisme et évangélisme)  et un succès rapide (des cultes célébrés, à cause de l’affluence, dans la grande salle du Palais du Duc Jean de Berry, ou en plein air dans les Prés-Fichaux et même, un temps, dans la cathédrale !), autant, très rapidement, l’Église Réformée de Bourges fut interdite (ordonnance de suppression de 1594, donc bien avant l’Édit de Nantes, qui aurait de toute façon proscrit le culte réformé à Bourges (ville de baillage et siège d’évêché).

 

Concéquences

 

  • L’exil (surtout vers la Suisse) pour beaucoup de notables,
  • Le départ de nombreux professeurs et étudiants étrangers (Allemagne, Pays-Bas),
  • Le déclin de l’Université,
  • Le maintien d’un protestantisme rural (Asnières-les-Bourges : « hors les murs » à 5 km du centre de Bourges).

 

Asnières a représenté un foyer important du protestantisme en Berry (avec Sancerre et Issoudun), mais ce protestantisme historique a aujourd’hui pratiquement disparu. Signalons que c’est à Asnières qu’est né (1834) François Coillard, qui devint l’éminent missionnaire du Lessouto et du Zambèze.

Cependant, si le temple a été vendu il y a une trentaine d’années, c’est à Asnières que se trouvent

– Le presbytère (qui fut entièrement réhabilité en 1997) et

– Le Centre protestant La Chaume (ensemble de locaux où ont lieu toutes les activités en dehors des cultes qui sont célébrés au temple de Bourges, en centre-ville).

 

 

Contact